Le 61e sommet ordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a débouché sur la levée de la batterie de sanctions prises à l’encontre du Mali.
C’est une décision avec effet immédiat. Les sanctions financières et économiques prises depuis le 9 janvier contre le Mali sont toutes désormais levées.
Cependant l’Organisation sous-régionale pose une condition. Les militaires au pouvoir doivent respecter la charte de la Transition qui leur interdit d’être candidats aux prochaines élections.
« Je salue la levée de l’embargo économique, commercial et financier contre le Mali, pour accompagner les efforts de la Transition en cours« , a tweeté Macky Sall, président sénégalais et président en exercice de l’Union africaine.
Signaux positifs
La levée de l’embargo sur les transactions commerciales et financières était très attendue au Mali, où les négociations entre la junte et la Cédéao durent depuis des mois.
Les autorités maliennes ont annoncé le 29 juin un calendrier électoral fixant la présidentielle à février 2024, le référendum constitutionnel à mars 2023, et les législatives entre octobre et novembre 2023. Il vient compléter l’adoption le 17 juin d’une nouvelle loi électorale et la mise en place d’une commission chargée de rédiger la nouvelle Constitution.