La proposition d’aménagement de la Commission électorale indépendante (CEI) par le gouvernement ivoirien a heurté le refus de l’opposition tient fermement à son mot d’ordre de désobéissance civile. Une crise préélectorale en cours en Côte d’Ivoire ?
Aucun des poids lourds de l’opposition, que ce soit le PDCI, le FPI ou EDS, ne s’est rendu à la rencontre organisée par le gouvernement après une mission de médiation de la Cédéao à Abidjan les 18 et 19 octobre. Nous sommes à quelques jours seulement du scrutin présidentiel.
Le gouvernement appelle l’opposition à « lever sans délai le mot d’ordre de désobéissance civile ». Pour sa part, l’opposition exige le retrait de la candidature du président Alassane Ouattara, les réformes au sein de la CEI et du Conseil constitutionnel, l’audit de la liste électorale ainsi que le retour des exilés et la libération des prisonniers politiques.
L’opposition indique ne vouloir négocier que sous l’égide de la Cédéao.