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Liberté de la presse : le Cameroun, mauvais élève de la Cemac

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Selon le dernier rapport de Reporters sans frontière (RSF) sur le respect de la liberté de la presse, le Congo-Brazzaville (81e place) est le meilleur élève de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Cemac), suivi du Gabon (94e).

Le Cameroun occupe un rang peu enviable dans le dernier rapport 2023 de Reporters sans frontière (RSF) sur le respect de la liberté de la presse. L’ONG classe le Cameroun au 138e rang mondial. Le pays perd ainsi 20 places par rapport au précèdent classement.

Cette contre-performance est essentiellement due à la l’assassinat du journaliste Martinez Zogo, en février dernier. 

« Doté d’un paysage médiatique parmi les plus riches du continent, le Cameroun n’en est pas moins l’un des pays les plus dangereux d’Afrique pour les journalistes. Les professionnels de l’information y évoluent dans un environnement hostile et précaire », analyse RSF.

Une analyse battue en brèche par le gouvernement qui estime qu’il ne saurait tolérer que les journalistes soient en danger au Cameroun.  

 Dans ce regroupement de six pays appartenant à la sous-région Afrique centrale, c’est le Congo-Brazzaville (81e place) qui fait office de meilleur élève. Il est suivi par le Gabon (94e), la République centrafricaine (98e), le Tchad (109e), la Guinée équatoriale (120e). Première économie et pays le plus peuplé de la sous-région, le Cameroun ferme ce classement en se positionnant à la 138e place.

Essama Aloubou




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