Pour sa première sortie en tant ministre, Pap Ndiaye s’est rendu lundi au collège de Conflans-Sainte-Honorine où enseignait Samuel Paty, professeur assassiné, décapité, en octobre 2020.
Le nouveau ministre en charge de l’Éducation nationale était lundi au collège de Conflans-Sainte-Honorine où enseignait Samuel Paty.
“J’ai souhaité faire ma première visite après le premier Conseil des ministres ce matin, dans ce collège là, que je ne connaissais pas, mais que je connaissais à beaucoup d’égard parce que la mémoire de Samuel Paty est restée dans mon cœur et dans mon esprit”, a déclaré Pap Ndiaye.
Le ministre de l’Éducation a expliqué avoir “conversé très librement” avec la communauté éducative. “J’étais là pour les écouter, on était là pour parler de leur situation, des difficultés éprouvées depuis octobre 2020, plus que des questions scolaires stricto sensu, sur lesquelles nous serons amenés à nous pencher”.
Face à la communauté éducative avec laquelle il a échangé, Pap Ndiaye a fait passer le message que “c’est la République qui gagne, malgré tout”.
Il a évoqué “la résilience, les initiatives qui sont prises, par les enseignants, par l’équipe éducative, par les élèves” qui montrent bien ”à quel point la République plonge profond dans la nation”, soulignant que cela est “très émouvant”.
De quoi couper court aux attaques dont il est l’objet depuis sa nomination? Plusieurs responsables ont réagi à la nomination de Pap Ndiaye qu’ils considèrent comme un islamo-gauchiste, un indigéniste et anti-flics.