En pleine fièvre de campagne présidentielle, les Maures se rendront aux urnes dans quelques heures pour élire leur nouveau Chef d’Etat. Si la campagne se passe sans encombre en grande pompe, les attentes vis-à-vis du nouveau président sont énormes.
Le vainqueur du 22 juin ou du 06 juillet prochain doit relever le défi du développement et de la croissance de la Mauritanie.
Déjà, les six candidats ont eu à signer un manifeste contenant 12 engagements, notamment de celui de lutter contre l’esclavage et les violences faites aux femmes avec Amnesty International et une trentaine d’ONG le 03 juin dernier.
Outre cet engagement, les prétendants à la présidentielle ont, d’après l’AFP, promis une amélioration des conditions de vie, alors que la croissance économique, de 3,6 % en 2018, continue sa reprise progressive tout en restant insuffisante par rapport à la croissance démographique, selon un rapport de la Banque mondiale (BM) publié en mai.
Pour la campagne, qui s’achève ce jeudi à minuit, Ould Ghazouani, le candidat du parti au pouvoir est plus visible que ces cinq autres concurrents, affiche, publicité, le paquet est mis.
Toutefois, ces derniers restent sereins.
« Il ne faut se fier à ça, c’est du vent en réalité. À Nouakchott, ce que l’on voit de Ghazouani, c’est que de l’affichage, il n’existe pas », estime le porte-parole d’un autre candidat.
Les Maures décideront de leur sors ce samedi 22 juin prochain ou le 06 juillet prochain pour le second tour, au cas où aucun des candidats n’obtient la majorité au premier tour.