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Sénégal : des «poubelles-baskets» pour combattre l’insalubrité

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Les « poubelles-baskets » débarquent à Dakar. Dans le sud du pays précisément au niveau de Nianing, dans le sud de la ville, sur la côte sénégalaise, l’on voit ces poubelles particulières qui suscitent curiosité;

L’idée est venue d’un groupe de jeunes aux devants desquels se trouve Fodé Camara 35 ans. Elle entre dans le cadre du projet « Je marque ». Ce dernier consiste à mettre des poubelles-baskets dans les artères publiques pour inviter un maximum de personnes à jeter leurs ordures dans les poubelles et non par terre.

Combattre l’insalubrité en passant par le jeu devient donc une affaire de tous selon les jeunes à l’origine. « Ces poubelles d’un nouveau genre ont été posées dès dimanche 1er mars dans des lieux publics du village, comme la gare routière de Nianing » révèle Afropreneuriat.

« Le basket est un peu incitatif. Quand on voit un panier de basket, on a le réflexe de lancer quelque chose pour marquer un point. Pourquoi ne pas en faire des poubelles et allier plaisir de jouer et assainissement ? Quand tu passes et que tu as un plastique en main, tu peux mettre un panier au lieu de le jeter au sol. C’est un peu comme cela que l’idée a germé en 2013. Et on avait préparé une première ébauche sur papier.Mais à la suite de l’appel du président Macky Sall de faire du Sénégal un pays propre, nous avons voulu matérialiser cette idée. À Nianing, nous avons donc fait confectionner trois « poubelles-baskets » pour marquer les esprits. C’est notre manière de contribuer à la gestion concertée du cadre de vie » explique Fodé Camara, 35 ans.

Les poubelles sont en fer avec un système de trappe avec ouverture et fermeture qui permet de récupérer les déchets par le bas. On peut les poser facilement sur les poteaux électriques.

« Nous voulons que ce concept soit développé partout au Sénégal. Surtout dans les écoles et les universités. D’ailleurs le concept a rencontré un succès auprès des populations. Nous voulons que l’État s’approprie ce concept. Et nous espérons que notre village Nianing en tirera une reconnaissance.»




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