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Les côtes du Togo sont en danger ! Si rien n’est fait, le pays pourrait perdre 500 m de sa côte d’ici 2030. C’est l’avertissement que fait un chercheur de l’université de Lomé.
C’est Dodji Kouami Adjaho qui tire la sonnette d’alarme. Le spécialiste des risques côtiers et de l’environnement marin a attiré l’attention de l’opinion publique sur la nécessité d’agir rapidement pour ne pas perdre 500 m de côte d’ici 2030.
L’appel a été lancé à l’occasion d’une présentation faite au cours d’un atelier de renforcement de capacités sur la problématique de l’érosion côtière au Togo dans le cadre du projet Action des volontaires européens et nationaux impliqués pour la résilience (AVENIR).
« Toute la plage qui accueille la population togolaise pendant les jours de fête, ne va plus exister… Lorsque la dérive littorale abandonne ses sédiments, elle devient sous saturée en se rechargeant en sédiment. C’est la recharge sédimentaire de la dérive littorale par prélèvement des sables sur la plage qui génère l’érosion côtière », indique Dodji Kouami Adjaho auprès de Africardv.
Cette situation s’explique selon lui par la construction du port, du barrage de Nangbéto et du Lomé container terminal (LCT).
La solution
La solution la plus efficace serait l’aménagement des ouvrages avec des épis et brise-lames. Dans le même temps, il faudrait prélever des sédiments en haute mer pour venir consolider la plage, avec l’élevage de coraux, la plantation de mangroves sur ou à proximité des infrastructures grises.
Depuis quelques années, des pays côtiers du golfe de guinée se concertent dans le cadre d’un projet dénommé « Waka » pour joindre les efforts et protéger leurs côtes.
