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Dans les pays du tiers-monde, ou en voie de développement, on attend souvent des projets sans relâche, mais des projets qui restaient en l’état de promesses des autorités compétentes. Ce qui poussait souvent des populations concernées de sortir dans des marches et autres manifestations pacifiques pour demander leurs droits, alors que d’autres optent pour des actions plus radicales, en décidant tout bonnement de fermer une route nationale qui est à fortes fréquentations automobiles, ou en fermant carrément les sièges des administrations concernées.
En Tunisie, et dans la région de Tataouine, on attendant depuis un bon moment le projet de gaz qui tardait à voir le jour. Aux dernières nouvelles, on parle d’un accord final qui aurait été conclu concernant ce projet, dont les travaux seraient lancés selon toute vraisemblance le 1er octobre prochain. Le projet sera réalisé sur une période de 15 à 24 mois, puisque la date exacte de son achèvement n’a pas été donnée, mais devrait être en 2020.
C’est en tous les cas, ce que le ministre de la Santé, H.Imed avait annoncé lors d’une séance de travail tenue au siège du ministère et consacrée entre autres au dossier du développement dans le gouvernorat de Tataouine. Le PDG de l’entreprise tunisienne d’activités pétrolières, M.Moncef aurait déclaré aux médias à cet effet que ce sera une pipeline d’une longueur de 94 km et qui permettra l’approvisionnement du gouvernorat de Tataouine et les régions limitrophes, en gaz naturel et gaz mis en bouteille.
Il aurait également déclaré que ce projet permettra la relance de l’économie, le développement de l’industrie et la réalisation des projets dans la région, d’autre part. Le coût est estimé à 400 millions de dinars sans oublier la création de près de 250 postes d’emploi. Ce projet forme une partie de celui de développement du champ de gaz Naouara à Tataouine dont le coût est estimé à 3000 millions de dinars. La capacité de production de ce champ est estimée à 2.7 million m3 par jour.
