L’oignon est un des légumes crus les plus commercialisés grâce à sa durée de conservation relativement longue. Une culture qui a beaucoup d’avantages selon beaucoup de professionnels dans le domaine.
A en croire les chiffres de la FAO, l’Afrique occupe une place inférieure sur le marché mondial d’exportation des oignons. Ceci en raison du manque de contrôle de flux transfrontaliers et de la non maîtrise des méthodes de conservation.
Toutefois, la cuisine traditionnelle africaine quant à elle utilise les oignons dans presque tous les plats pour leur valeur nutritive. Un africain consomme en moyenne 3,3 kilogrammes d’oignon par an. La consommation d’oignons reste donc très élevée sur le continent africain, ce qui en fait un marché dynamique et florissant pour les affaires.
Les préalables
Avant de se lancer dans la culture des oignons, il faut avoir des connaissances sur la saison et le climat adaptés à la culture des oignons sans oublier l’équipement adéquat pour l’aménagement le terrain, les types de semis, et l’entretien.
L’oignon se développe bien en zone tropicale sèche de basse altitude, plus précisément en climat sahélien. Quant à l’aménagement du terrain, il s’effectue 1 mois avant la mise en place définitive des plantes et inclut le défrichage du site, le nettoyage, le labour. Le labour se fait en formant des billons ou des planches.
Le rendement à l’hectare est de 10 à 20 tonnes en moyenne, en milieu adéquat. Ce qui équivaut à 130 sacs d’oignon de 80 à 100 Kg. Ce rendement peut, dans des conditions de bonne conduite de la culture, atteindre 40 à 70 tonnes par hectare.