Environ 24 heures, voilà la durée de captivité de Ni John Fru Ndi aux mains des ravisseurs. Enlevé vendredi dernier à son domicile par des présumés sécessionnistes, l’opposant et leader du parti SDF a été relâché par les ravisseurs dans la nuit de samedi à dimanche, informe Jeune Afrique.
« Le chairman est arrivé à la maison vers 21h 20. Nous l’attendions. Les membres de la famille et quelques proches », a indiqué à JA, une source familiale.
Au cours de sa première communication, renseigne la même source, Ni John Fru Ndi a affirmé avoir subi des violences durant sa détention.
« J’ai été trainé au sol. J’ai encore des écorchures au bras et au bas du dos », a-t-il notamment indiqué aux journalistes lors d’une conférence de presse donnée à son domicile dimanche 30 juin.
Pro-fédéraliste, Ni John Fru Ndi fait l’objet de pressions venant des sécessionnistes qui souhaitent le rallier à leur cause.
En avril dernier, ils avaient exigé que sa formation politique retire ses députés de l’Assemblée nationale et se prononce en faveur de la sécession. Ce qu’il avait refusé.