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Cameroun : malgré les assurances du gouvernement, la menace terroriste pèse sur plusieurs écoles

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Les organisations de défense des droits de l’homme appellent l’Etat du Cameroun à renforcer les mesures de sécurité autour des établissements scolaires  dans les régions en crise.

Les écoles des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest au Cameroun sont restées une cible des groupes séparatistes qui livrent une guerre sanglante contre l’armée camerounaise depuis 2016. Alors que la rentrée scolaire a débuté le 5 septembre 2022, plusieurs établissements scolaires restent fermés dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest,  à cause de la crise sécuritaire qui règne depuis six ans.

Selon un rapport publié par le Centre pour les droits de l’homme et de la démocratie en Afrique (Chrda), au cours des six dernières années, les établissements d’enseignement sont restés fermées dans des régions anglophones. Des groupes séparatistes armées non-étatiques ont imposé une interdiction au fonctionnement des écoles et dans les secteurs ou les écoles ont réussi à fonctionner, l’insécurité règne en raison des escarmouches meurtrières menées sur ces écoles et ceci a continué d’effrayer la plupart des parents d’envoyer leur enfants à l’école.

Le même rapport  relève qu’au cours de l’année académique 2021/2022, Fonyuy Dora, une écolière de l’école primaire St. Thérèse, a perdu sa vie dans une échauffourée  entre un chauffeur de taxi et les forces gouvernementales. Le meurtre de la fillette de 5 ans a été précédé d’une série d’autres attaques perpétrées contre des écoliers et des ecoles, y compris l’attaque EEI à l’Amphithéâtre 600 de l’université de Buea par l’un des groupes armées séparatistes. Le meurtre de Carolaise Enondiale à Buea et le Meurtre de Tataw Brandy à Bamenda par un gendarme et un policier respectivement, l’attaque du lycee d’Ekondo Titi, menant à la mort d’une enseignante et de trois étudiants, et l’incendie du « Queen of the Rosary College Okoyong » à Mamfe le 11 février 2022 par des groupes armés séparatistes.

Afin de continuer à garantir l’éducation qui reste un droit fondamental pour les enfants vivant dans les régions en crise, le Chrda demande aux groupes armés de cesser les attaques dans les établissements scolaires. L’ONG de l’avocat international Felix Agbor Balla, demande en outre aux  autorités gouvernementales prendre des mesures pour renforcer la sécurité dans les établissements scolaires dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Essama Aloubou




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