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Cheikh Tidiane Gadio: de retour au Sénégal, l’homme livre sa vérité

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Libéré après son arrestation aux Etats-Unis, Cheikh Tidiane Gadio est de retour dans son pays, le Sénégal. Cet homme politique et ancien ministre sénégalais était visé par la justice avec des accusations qui semblaient assez lourdes. Désormais libre, il veut laver son honneur.

A 62 ans, Cheikh Tidiane Gadio a marqué le paysage politique de son pays. Ancien ministre des affaires étrangères du Sénégal, il avait été arrêté en 2017 pour faits de corruption, jugé, puis relaxé par la justice américaine en septembre dernier. De retour au Sénégal, il a tenu à apporter des clarifications sur cette affaire qui a agité le monde politique de son pays ainsi que la presse internationale.

La justice américaine l’accusait de  faits de corruption, de blanchiment d’argent, de fraude, de blanchiment et d’évasion fiscale. Il était notamment accusé d’avoir proposé des pots de vin à des officiels tchadiens afin d’obtenir des concessions et marchés au profit du conglomérat CEFC China Energy. Si son nom était rapidement lié à celui de l’homme d’affaire chinois Chi Ping Patrick Ho, la justice a très vite fait de séparer leurs cas.

De ses explications, il ressort qu’il n’y a eu aucune transaction pétrolière entre la compagnie chinoise, le gouvernement tchadien et son cabinet de consultance : « le contentieux établi par la justice américaine ne reposait que sur 2 millions de dollars au lieu des 400 millions de dollars annoncés… Le deal n’avait pas abouti. Et c’est parce qu’il n’avait pas abouti qu’aucun contrat n’a été signé pour que je puisse toucher ma commission. Ce qui ne serait ni honteux, ni illégal, si tous nos efforts avaient été couronnés de succès » a-t-il expliqué devant la presse locale.

« Notre cabinet a perçu des ‘’consultancy fees’’ ou des honoraires de consultance, soit 400.000 dollars, ainsi répartis par la compagnie chinoise elle-même : 100.000 dollars pour soutenir mes activités liées au panafricanisme et à l’unité de l’Afrique, 100.000 dollars pour rembourser six mois de préfinancement des prestations de notre cabinet au Tchad et en Chine (entre septembre 2014 et mars 2015) et 200.000 dollars pour nos honoraires ».

Son retour au pays, marque son retour également sur la scène politique où il ne voudrait pas se faire oublier de si tôt.




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