Dès octobre prochain, l’importation de véhicules vieux de plus de dix ans ne sera plus autorisée au Ghana. Ainsi, en ont décidé les autorités. Accra, la capitale voudrait devenir la plaque tournante de l’assemblage des véhicules en Afrique de l’Ouest et conquérir ainsi un marché de 380 millions d’habitants de la sous-région.
Dans un pays où 70 % de véhicules importés sont des voitures d’occasion, l’impact sera immédiat sur les recettes douanières.
D’après les projections officielles, le pays pourrait perdre jusqu‘à 143 millions de dollars de recettes douanières.
Déjà des constructeurs comme Volkswagen, Nissan, Toyota Motor Corp, Suzuki Motor Corp ou Renault SA sont déjà présents sur le territoire.
Le pays espère ainsi compenser le plus tôt possible, la perte des 143 millions de dollars de recettes douanières en trois ans par la création des emplois et des nouvelles recettes fiscales.
Une perspective qui pourrait aussi doper le crédit automobile, pas suffisamment exploré par les banques ghanéennes.