Un « partenariat fort », c’est le terme utilisé jeudi par le président du Conseil européen Charles Michel lors d’une visite à Kinshasa, RDC. Une redynamisation des relations entre l’Union européenne et la République démocratique du Congo, sur les questions économiques, de sécurité ou d’environnement.
Ce « partenariat fort », incluant également l’Union africaine (UA), doit porter « sur le plan économique en investissant dans les infrastructures, le secteur privé, la création d’emploi et en soutien de l’éducation, la santé, et la sécurité« , a détaillé M. Michel sur Twitter.
Lors de sa visite officielle à Kinshasa, M. Michel a remis à la RDC deux bateaux pour améliorer la navigation sur le fleuve Congo, où de nombreuses embarcations fragiles font naufrage chaque année.
« A la demande du gouvernement de la RDC, l’UE a investi 60 millions d’euros pour rendre la navigation sûre sur 2.300 km, notamment sur le fleuve Congo, de Kisangani à Kinshasa, sur la rivière Kasaï« , a précisé la délégation de l’UE à Kinshasa.
M. Michel a encore évoqué un « partenariat » entre l’UE et la RDC pour la gestion durable de la forêt du bassin du Congo, lors d’une conférence de presse commune avec le président congolais Félix Tshisekedi, président en exercice de l’Union africaine (UA).
« Nous avons l’impression que depuis des années, le monde est tourné davantage vers l’Amazonie que vers le bassin du Congo qui contribue, très efficacement à la lutte contre le changement climatique« , avait observé le président congolais. « Nous avons besoin d’accompagnement dans la gestion de nos forêts« , a-t-il plaidé.
« Nous voulons soutenir » la gratuité de l’enseignement, a également déclaré le président du Conseil européen. Mise en place en septembre 2019, la gratuité de l’enseignement public primaire est un défi immense pour les maigres ressources de la RDC.