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Djibril Bodian : Il rafle pour la 2è fois, le Prix de la meilleure baguette de Paris

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XVM6772c016-d46c-11e4-ab1a-1d980bb14682Il a raflé la mise. Et pour la deuxième fois. Jeudi soir, c’est la baguette de Djibril Bodian, 38 ans, boulanger au 38, rue des Abbesses (XVIIIe), qui a été élue la meilleure de Paris 2015. Il avait déjà gagné en 2011.

Son sort a été âprement débattu dans l’après-midi par 15 membres de jury lors du grand prix officiel.

Parmi eux, Nadia, la trentaine, tirée au sort sur Internet comme jury consommateur parmi 800 volontaires (!) mais aussi Guillaume Gomez, chef de l’Elysée ou encore Olivia Polski, adjointe chargée du commerce de la maire de Paris (PS) et, comme le veut la tradition, le lauréat 2014, Antonio Teixeira, boulanger rue d’Alésia (XIVe).

Le jury s’est retrouvé, comme tous les ans, au 3e étage du très bel immeuble XVIIIe de la chambre professionnelle des artisans boulangers pâtissiers, quai d’Anjou, sur l’Île-Saint-Louis (IVe), avec vue sur la Seine.

En mai, il livrera l’Elysée

Cette année, 231 artisans se sont présentés. « Ce midi, les boulangers faisaient la queue dans l’escalier », sourit Olivia Polski. 113 se sont fait retoquer : la baguette n’avait pas la bonne dimension, le bon poids… Les quinze jurés ont quand même goûté 118 baguettes en trois heures… « Si, si, insistait Nadia, on fait la différence. Et puis, on goûte des petits bouts ».

Au final, le résultat est tombé à 18 h 40. Olga Polski a téléphoné au lauréat pour lui annoncer la bonne nouvelle.

Ce soir, dans sa boulangerie de la rue des Abbesses, Djibril savourait « J’avais vraiment envie d’y retourner ! », déclarait ce trentenaire d’origine sénégalaise, qui a gravi tous les échelons. Il est arrivé dans le métier il y a 17 ans comme apprenti. Et avec le prix 2011, la consécration, il a « augmenté son chiffre d’affaires de 30 % ».

Reste que le lauréat devra attendre mai prochain pour être le fournisseur officiel de l’Elysée, comme le veut la tradition. « En 2011, il y avait un autre président, sourit-il, Sarkozy » qu’il n’a jamais rencontré. Djibril espère avoir la même chance que le lauréat 2013. Ridha Khadher avait bu le champagne avec François Hollande et s’était même retrouvé en voyage officiel avec lui.

En attendant, le boulanger garde les pieds sur terre. « La coupette de champagne, on va remettre ça à plus tard. Demain, je me lève à deux heures du matin ».

Source : Le Parisien




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