Devenue réalité dès le début du mois d’août, l’exportation des premiers barils de pétrole fait la fierté des autorités kényanes. Bien que modeste, rapporte RFI, l’effectivité de l’exportation a été saluée par le président Uhuru Kenyatta au port de Mombassa, rapporte notre source. Environ 200 000 barils, provenant de la province de Turkana au nord-ouest du pays, ont été vendus à une société chinoise.
Les autorités kényanes entendent mettre à disposition les moyens nécessaires pour augmenter la production. La production qui oscille entre 50 000 et 80 000 barils par jour pourra grâce à la mise à disposition d’un oléoduc atteindre les 100 000 barils/jours.
Le montant global de l’investissement est d’un milliard de dollars pour l’amélioration des conditions de productions. Selon les autorités, la production commerciale sera effective à partir de 2023.
Les apports du pétrole pourraient, espère-t-on, booster voire relancer l’économie du pays. Le président kényan pour sa part compte sur cet or noir pour assurer la prospérité du pays et, dit-il, « éradiquer la pauvreté ». La cour, aux compagnies pétrolières et aux investisseurs, a déjà été lancée.