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Dans sa quête d’or noir, le Kenya finit pas en devenir un exportateur. Le pays de Uhuru Kenyatta est sur le point d’exporter ses tout premiers barils de pétrole, renseigne RFI. Dans une annonce publiée par le président lui-même, il ressort qu’un accord de vente commerciale d’une valeur de 12 millions de dollars pour 200 000 barils a été signé jeudi 1er août. « Nous sommes désormais exportateur de pétrole », s’est-il réjoui.
La même source souligne que les 200 000 barils acheminés par camion dans le port de Mombasa, sont prêts à être exportés d’ici septembre.
C’est ce qu’espère en tout cas la société pétrolière britannique Tullow Oil qui a découvert les gisements pétroliers en 2012 dans le Turkana, une région au nord-ouest du pays. Les réserves sont estimées à environ 560 millions de barils.
A en croire les autorités kényanes, l’exportation prochaine de 200 000 barils, une quantité modeste, vise dans un premier temps à tester l’appétit du marché international pour le brut kényan.
La production commerciale ne débutera pas avant 2023. D’ici là, un oléoduc devrait être construit pour acheminer le pétrole vers la côte. Le montant global de l’investissement est d’un milliard de dollars.
Le président kényan compte sur cet or noir pour assurer la prospérité du pays et, dit-il, « éradiquer la pauvreté ».
