Cette technologie biométrique pointue devrait être généralisée d’ici la fin de l’année.
Depuis le 22 juin, plusieurs sas équipés d’une technologie à reconnaissance faciale sont déjà entrés en fonction. Quinze sont en service à Orly et une vingtaine à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. «L’objectif est d’activer à l’automne 2018 la reconnaissance faciale sur l’ensemble de nos sas et d’avoir 95 sas d’ici la fin de l’année», explique le numéro deux du groupe ADP, Edward Arkwright.
Ce système, une première en France, est développé par la société Gemalto, spécialisée dans la reconnaissance faciale, en coopération avec le ministère de l’Intérieur et la police aux frontières. À terme, cette technologie a vocation à se substituer à la reconnaissance d’empreintes digitales. Elle est en effet au moins deux fois plus rapide et concerne davantage de passagers. D’après le numéro 2 d’ADP, «45% de nos passagers y sont éligibles, contre 10% seulement pour la reconnaissance digitale». Outre l’amélioration de l’accès à la zone d’embarquement et la baisse du temps d’attente aux contrôles, pour ADP, il s’agit aussi de dégager du temps aux policiers pour effectuer d’autres tâches.