C’est une sérénité qui contraste avec le mandat d’arrêt émis à son encontre. L’ancien Premier ministre du Mali, poursuivi par la justice de son pays, affirme avoir toujours agi dans la légalité et se dit « prêt à laver son honneur ».
Dans un communiqué diffusé lundi 1er août 2022, Boubou Cissé a avancé quelques éléments qui semblent le dédouaner dans les accusations qui sont contre lui. D’abord, l’ex-Premier ministre explique que lorsque le contrat d’équipement militaire sur lequel enquête la justice malienne a été conclu, en 2015, il était en charge du ministère des Mines et qu’il était donc « étranger à la conclusion de ce marché ».
Il assure en conséquence n’avoir jamais « posé un acte illégal », avoir toujours agi « dans le souci de l’intérêt général » et « du respect des contrats signés avec les fournisseurs ».
À ceux qui le soupçonnent de vouloir échapper à la justice, Boubou Cissé se dit disposé à répondre « pour autant qu’elle demeure indépendante et impartiale ».
Au Mali, la justice a ouvert une enquête sur le contrat conclu il y a sept ans avec l’entreprise sud-africaine Paramount. Un contrat qui porte sur 60 millions de dollars pour la livraison de véhicules blindés dont plusieurs ne seraient jamais arrivés au Mali.