Une cinquantaine ou 70 morts ? Après une journée meurtrière jeudi au Tchad lors de violentes manifestations jeudi 20 octobre, le pouvoir et l’opposition se rejettent la responsabilité des violences, qui ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre.
Dans la foulée, les bilans avancés par les uns et les autres divergent.
Alors que le Premier ministre Saleh Kebzabo a évoqué « une cinquantaine de morts et 300 blessés », le leader du parti Les Transformateurs, Succès Masra, dit avoir compté jeudi soir, « 70 morts » dans tout le pays.
A noter qu’en plus des personnes blessées et tuées, plusieurs manifestants ont été interpellés.
Par ailleurs, les activités des partis politiques et organisations impliquées, notamment Les Transformateurs et la coalition Wakit Tama, sont interdites sur tout le territoire national pour une durée de trois mois, indique un arrêté du ministre de l’Administration du territoire.