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La Mauritanie a connu le 1er Septembre passé le déroulement des élections législatives, régionales et municipales qui se sont déroulées en même temps. Il faut dire que les résultats n’étaient pas surprenants, puisque le parti au pouvoir avait raflé la mise lors de ces élections, qui a vu les mauritaniens choisir librement leurs représentants dans les trois chambres, l’assemblée nationale, l’assemblée régionale et celle des municipalités.
Ce qu’il y’a lieu d’en déduire, c’est que des chefs de partis mauritaniens ont presque échoué en grande majorité, eux qui n’ont pu s’assurer un siège de député au futur parlement mauritanien, concernant les élections menant vers l’assemblée nationale.
Cette dernière devra inaugurer ses activités législatives à partir du 1er octobre prochain (Lundi) mais sans ces dirigeants et têtes de partis politiques connus dans ce pays comme étant les têtes pensantes de leurs partis politiques. .
En effet, ces têtes « pensantes » n’ont pas pu obtenir le minimum nécessaire de suffrages pour avoir le fameux billet d’entrée dans l’hémicycle. Les dirigeants de partis politiques qui seront hors de la future assemblée nationale sont Me Mahfoudh Ould Bettah, Ibrahima Moctar Sarr, Outhmane Ould Cheikh Abou El Maali, Saleh Ould Hanena, Kane Hamidou Baba et Mohamed Ould Vall.
Les cités sont respectivement présidents des partis du CND, de l’AJD/MR, d’El Vadhila, de Hatem, du MPR et de Ravah. La nouvelle scène politique établie sur la base des résultats des dernières élections législatives, municipales et régionales a consacré la suprématie confortable de l’UPR (l’union pour la république), le parti au pouvoir.
Ce dernier est suivi par des formations coalisées de la majorité présidentielle puis de l’opposition radicale avec une faible représentativité de l’opposition dialoguiste. Ce qui ajouterait un nouveau souffle et une nouvelle cacophonie au sein de l’assemblée nationale mauritanienne.
