Si la Mauritanie offre une image d’un pays qui avance ou qui veut l’être, la réalité est toute autre, puisque la crise financière pousse des entreprises publiques à licencier leurs employés ou à la limite décompresser leurs effectifs.
C’est le cas de la société de transport public de ce pays qui ne semble au mieux de sa forme sur le plan pécuniaire. La crise financière est là et elle pousse les responsables de cette société à une meilleure gestion de ce qu’elle possède comme moyens financiers.
C’est ce qui s’est passé, où la direction de ladite société aurait procédé au renvoi de 23 chauffeurs. Ces derniers et malgré qu’ils sont détenteurs de contrats à durées indéterminées, mais leur licenciement serait devenu effectif depuis hier mercredi (17 octobre). C’est ce que de sources concordantes auraient annoncé en grande pompe, il faut le dire.
Les raisons de ce licenciement collectif entre dans le cadre de la politique d’assainissement de l’entreprise, secouée par un problème de trésorerie depuis des années. Les responsables de la société en question ne comptent pas s’arrêter là, puisque, on avance que dans les jours qui viennent, il y aura une nouvelle vague de licenciements dans cet établissement public.
D’après les échos, cette société, même si elle ambitionne d’offrir un service de transport de qualité aux usagers, n’en demeure pas moins qu’elle n’aurait pas le choix et devra de ce fait trouver des solutions dans ce cas de figure. Il faut dire aussi que depuis deux ans déjà, soit depuis 2016, le gouvernement mauritanien se serait lancé dans un processus d’optimisation des ressources étatiques.
Ce qui fait que plusieurs établissements publics sont contraints d’appliquer la rigueur budgétaire, afin d’y faire face à la crise financière qui les secoue. A juste titre de rappel, depuis l’année passée (2017), la société en question a remercié plus de 300 agents, qui avaient d’ailleurs organisé des séries de manifestations pour exiger leur réintégration, mais en vain.