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La ville de Palma, située au nord-est du Mozambique, a de nouveau été le terrain d’affrontements jeudi. Cette attaque intervient trois semaines après une importante attaque jihadiste qui a fait des dizaines de morts et des milliers de déplacés.
En début de semaine, la société de conseil Pangea-Rik mettait en garde contre une nouvelle attaque terroriste imminente dans le nord du Mozambique. C’est chose faite. Cette nouvelle attaque sur Palma a duré plusieurs jours tuant au moins des dizaines de personnes, selon des sources officielles.
Alors que le président mozambicain Filipé Nyusi avait rassurait ses concitoyens affirmé la semaine dernière en affirmant que les jihadistes avaient été “chassés” de Palma et qu’un grand nombre d’entre eux étaient morts. D’après une source militaire, il y a également eu des attaques simultanées contre deux localités situées dans un rayon de 200 kilomètres.
Située à quelques kilomètres seulement d’un méga projet gazier piloté par Total, Palma est une ville stratégique pour des groupes terroristes qui convoitent la manne pétrolière. Le groupe français a dû depuis geler toutes ses opérations. Beaucoup voient en ces attaques un lien avec le projet gazier.
Jeudi 15 avril, et pour la première fois, le ministre mozambicain de la Défense s’est exprimé sur le sujet, expliquant que « ce projet mené par Total n’est pas menacé, et qu’il va se poursuivre ». L’objectif manifeste des
autorités est de tenter de rassurer une population qui redoute plus que jamais de prochaines actions des groupes armés.
