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A displaced girl is tested for malaria at an MSF clinic in Tomping camp, where some 17,000 displaced people who fled their homes are being sheltered by the United Nations, in Juba January 10, 2014. Violence erupted in South Sudan's capital Juba in mid-December and spread to oil-producing regions and beyond, dividing the two-year-old land-locked country along ethnic lines. Some 60,000 civilians are being protected at U.N. Bases. REUTERS/Andreea Campeanu (SOUTH SUDAN - Tags: CIVIL UNREST SOCIETY HEALTH) - GM1EA1A1J0I01

Paludisme: plus qu’une « épidémie » au Burundi, la population inquiet

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Considéré comme l’une des maladies les plus fréquentes et dangereuses en Afrique, le paludisme connait une flambée significative au Burundi. Depuis le début d’année, le nombre de cas ne fait que s’accroître. De 3 millions au mois de mai, le nombre de cas de paludisme au Burundi est passé à plus de 5,7 millions à la mi-juillet avec près de 1801 décès, d’après RFI.


Les districts sanitaires sont tous débordés souligne les organismes internationaux. Sur 46 districts sanitaires que compte le pays, 33 auraient dépassé le seuil de l’épidémie, depuis mai, et 9 autres ont dépassé le seuil d’alerte à la même date.
« Depuis deux mois, la malaria est devenue un véritable fléau dans la province de Cibitoke, comme on le constate dans les structures de santé. Sur 30 personnes qui viennent consulter dans notre centre de santé, chaque jour, 26 ou 27 ont la malaria. Et si vous regardez le rapport hebdomadaire que nous transmettons à nos supérieurs, au moins 94 % des malades soignés ont le paludisme.


On peut dire, sans risque de se tromper, que c’est un véritable désastre car il y a aussi de nombreux enfants ou adultes qui ont été tués par cette maladie. Nous sommes obligés de mettre deux malades sur un même lit et de coucher un troisième par terre et donc il n’y a pas de place pour les garde-malades parce que nous sommes totalement débordés »
, a déclaré le responsable du centre de santé de Cibitoke à RFI.


Les agents de santé interpelle le gouvernement qui, jusqu’ici, d’après notre source, refuse de décréter l’État d’urgence d’une épidémie de paludisme. Une prise en charge gratuite des malades serait une aubaine non seulement pour la population mais aussi pour les agents de santé.


Plusieurs recommandations ont été ainsi faites par les agents de santé entre autres une campagne de distribution de moustiquaires et de pulvérisations d’insecticide dans les ménages. Reste à voir si le gouvernement prendra en compte les appels lancés çà et là pour une prise en charge effective et une éradication du mal dans le pays.




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