Les partisans de l’ancien président congolais Joseph Kabila n’ont guère apprécié les propos tenus par le président Tshisekedi lors de son passage à Washigton. Reçu par le secrétaire d’Etat Mike Pompeo, le Président congolais Félix Tshisekedi a demandé de l’aide aux États-Unis pour aider son pays à sortir de cette crise dans laquelle il est plongé depuis des décennies.
En effet, le nouveau président congolais estime avoir hérité d’un pays « au bord du gouffre » lors de son élection fin 2018 face au sortant Joseph Kabila.
Toutefois, il a assuré que son élection avait permis l’avènement en RDC d’un « équilibre » qui « est à encourager », rapporte l’AFP.
Felix Tshisekedi a déclaré qu’il attendait l’appui américain pour se défaire du « système dictatorial » de son prédécesseur, Joseph Kabila.
« Je le dis sans peur. Je suis là pour déboulonner le système dictatorial qui était en place. C’est pour ça que je suis ici. Pour demander au partenaire traditionnel de la République démocratique du Congo que sont les Etats-Unis de nous accompagner afin que cet équilibre qui aujourd’hui est fragile se solidifie », a déclaré le président congolais.
Très rapidement, le Front commun pour le Congo (FCC), pro Kabila a pondu un communiqué dans lequel il dénonce « la gravité des attaques gratuites et des accusations infondées dont il ne cesse de faire l’objet de la part des personnalités qui sont pourtant aujourd’hui ses partenaires ».
Une réaction qui enclenchera des heurts entre pro Tshisekedi et pro Kabila le lundi dernier à Kinshasa ceci en marge de la campagne pour l’élection des gouverneurs des provinces prévue mercredi.
Toutefois, le FCC reconnait les perspectives de coopération bilatérale et l’intérêt partagé de la RDC et des Etats-Unis.
Il faut également souligner que depuis son ascension à la magistrature suprême de la RDC, le président Tshisekedi n’a toujours pas encore formé un gouvernement, le gouvernement tant attendu par la population.