Relebohile Moeng est le cerveau derrière Afri-Berry, une entreprise qui se charge de faire des recherches sur les produits bios pour la peau et les cheveux. Le courage et la détermination de cette jeune dame a fait d’elle désormais un exemple pour beaucoup de ses compatriotes. Depuis 2011 elle franchi des paliers avec sa structure.
Et pourtant, le succès qu’elle connait aujourd’hui dans une industrie qu’elle ne maitrisait pas du tout est parti d’un drame. A la suite d’un accident de voiture, Relebohile se retrouve avec un visage complètement défiguré avec plus de 150 points de suture. Elle va courir derrière les différentes pistes de solutions à ses cicatrices. Ce qui lui l’a conduit à la création de sa toute première entreprise.
« J’avais expérimenté le pouvoir de guérison incroyable de l’huile d’argan biologique pressée à froid sur le visage et compris la croissance de la classe moyenne et l’augmentation du pouvoir de dépenser dans de nombreux groupes socio-économiques de notre pays. Sur cette base, je suis fermement convaincu que les produits biologiques ne doivent pas seulement être disponibles dans les magasins spécialisés ou sur les marchés bio, mais également dans nos magasins de détails traditionnels, où nous faisons nos achats quotidiens », explique-t-elle.
Après son licenciement en 2010, elle et son mari Fabian ont décidé que le moment était venu de faire des recherches sur les produits bios pour la peau et les cheveux. Cela a conduit au lancement d’Afri-Berry en 2011.
C’est en 2011 qu’elle décide, de concert avec son mari Fabian, de se lancer dans les recherches sur les produits bios pour la peau et les cheveux. Afri-Berry nait, avec une vision grandiose.
« La clé de notre succès a été l’avantage dont nous bénéficions sur notre marché national. Nous adaptons souvent nos produits et services aux besoins uniques de nos clients. Nous avons dû résister à la tentation de toucher tous les clients ou d’imiter les multinationales. Nous pensons que nous continuerons à faire mieux en nous concentrant sur les consommateurs qui apprécient davantage le contact local que les marques mondiales »
Entre les moments de difficulté, de stress et un accomplissement parfait dans les affaires, Relebohile Moeng réussi à faire progresser sa jeune structure. C’est également cet appel qu’elle lance à la jeune génération du continent qui, selon elle, ne doit pas baisser les bras malgré les difficultés.
« Si vous avez une idée pour une start-up, allez-y et démarrez-la. Plus vous effectuez de recherches sur le volume de travail et les besoins en matière d’apprentissage, plus vous risquez de vous rebuter. J’ai du mal à me souvenir du moment précis où j’ai démarré mais je suis vraiment très heureux de l’avoir fait. Il est beaucoup plus facile d’aborder de nouvelles tâches une fois que vous avez déjà commencé. »