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Douze (12) militaires togolais ont été tués et plusieurs autres blessés lors d’une attaque perpétrée par des individus armés le 17 juillet dernier dans le nord du pays. Une attaque revendiquée par Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI).
Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, Al Qaida au Maghreb Islamique revendique l’attaque djihadiste qui a fait 12 morts le 17 juillet dernier. C’est ce que révèle un communiqué de l’organisation terroriste, cité par le journaliste Wassim Nasr.
Au moins douze militaires ont été tués le lundi 17 juillet dans le Nord du Togo. Selon plusieurs médias, l’attaque serait survenue alors que les soldats des Forces de défense et de sécurité (FDS) circulaient vers midi à bord de six Jeep à Sankortchagou, village situé dans la préfecture de Kpendjal, à une dizaine de kilomètres de la frontière avec le Burkina Faso. Les militaires auraient été pris en embuscade par des combattants lourdement armés. Des blessés graves, sans que leur nombre soit précisé ont été évacués vers le centre hospitalier régional de Dapaong.
L’offensive n’avait pas été revendiquée, mais tous les regards se tournaient déjà vers les djihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM). Depuis janvier, ce groupe, filiale d’Al-Qaïda au Sahel, a reconnu être à l’origine de dix attaques sur les quatorze qui ont été menées au Togo, les quatre dernières n’ayant pas été revendiquées et leurs auteurs jamais identifiés. Elles se sont toutes produites dans la région des Savanes et ont entraîné la mort de 64 personnes, selon Armed Conflict Location & Event Data Project (Acled), une ONG spécialisée dans le recueil d’informations et l’analyse de données dans les zones de conflit.
Essama Aloubou
