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La promesse a été faite il y a quelques jours à la tribune des Nations Unies par le ministre camerounais des relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella.
« Fidèle à sa tradition séculaire de tolérance et d’hospitalité, le Cameroun a toujours été une terre d’accueil, de transit et de brassage de peuples. En raison de sa stabilité, il représente pour de nombreuses populations en quête de paix, un refuge assuré ». Ainsi s’est exprimé le ministre camerounais des Relations extérieures Lejeune Mbella Mbella à la tribune de la 77e Assemblée générale de l’ONU.
« Mon pays (Le Cameroun, ndlr) a abrité en avril dernier, la Conférence ministérielle régionale sur les solutions dans le cadre des déplacements forcés liés à la crise centrafricaine. Cette conférence a été sanctionnée par la Déclaration de Yaoundé qui propose des solutions communes et inclusives en faveur des déplacés forcés centrafricains », a rappelé le ministre camerounais qui n’a pas manqué de préciser que son pays a une responsabilité historique : « celle d’agir en faveur des déplacés en leur apportant l’appui nécessaire à leur réinsertion ». Lejeune Mbella Mbella a laissé entendre que le Cameroun s’engage à accroître son appui aux milliers de déplacés et à veiller à leur réinsertion.
En 2019, le Cameroun avait signé un accord de paix dans lequel il réaffirme son engagement à favoriser le retour et la réinstallation volontaire des réfugiés dans leurs pays d’origine.
Avec plus de 500 000 réfugiés et demandeurs d’asile sur ses terres, le Cameroun se classe au 19e rang des pays terre d’accueil des réfugiés.
Essama Aloubou
