Israël a bombardé une église orthodoxe grecque à Gaza, provoquant l’indignation internationale. Cette église, dénommée Saint Porphyre et datant de 1150, est la plus ancienne église encore en usage dans la région. L’attaque a eu lieu alors que l’église abritait un grand nombre de personnes déplacées, à la recherche de refuge face aux incessants bombardements israéliens.
Selon le ministère de l’intérieur de Gaza, l’attaque israélienne a entraîné un « grand nombre de martyrs et de blessés » parmi les personnes réfugiées dans l’enceinte de l’église. Des témoins ont signalé que la frappe semblait viser une cible à proximité de l’église, où se trouvaient des civils chrétiens et musulmans fuyant les violents bombardements.
L’armée israélienne a déclaré que ses avions de combat avaient visé un centre de commandement et de contrôle utilisé pour des tirs de roquettes et de mortiers en direction d’Israël. Elle a également admis que des dégâts avaient été infligés à l’église. L’incident a suscité une condamnation internationale, notamment du Patriarcat grec orthodoxe de Jérusalem, qui a qualifié cette attaque de « crime de guerre ».
L’armée israélienne a soutenu que le Hamas utilisait délibérément des zones civiles, mettant ainsi en danger la population locale. Cependant, ces événements soulèvent des préoccupations quant au respect des principes humanitaires internationaux qui protègent les civils en temps de conflit.
Saint Porphyre a une longue histoire de refuge pour des personnes de différentes confessions au fil des générations. L’attaque contre cette église historique souligne la nécessité de protéger les lieux de culte et les civils innocents, quel que soit le contexte.