L’hécatombe ne s’estompe pas. Après trois mois de guerre, la bande de Gaza est devenue un « lieu de mort » tout simplement « inhabitable », a alerté vendredi 5 janvier, le coordinateur des affaires humanitaires des Nations unies, Martin Griffiths.
Et d’ajouter : ses habitants « font face à des menaces quotidiennes sous les yeux du monde »,
L’organisation a fait cette intervention alors que le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken est arrivé vendredi soir à Istanbul, pour tenter d’éviter un embrasement régional.
Une nouvelle tournée régionale qui le mènera notamment en Israël, en Cisjordanie occupée et au Qatar, pour plaider en faveur d’une aide accrue à Gaza et parler des moyens d’éviter un embrasement régional, trois mois après le début de la guerre entre Israël et le Hamas.
A noter que des frappes israéliennes ont retenti tôt samedi à Rafah, ville à la pointe sud de la bande de Gaza où se sont réfugiés ces dernières semaines des centaines de milliers de Palestiniens qui tentent d’échapper aux affrontements, et à Khan Younès.
Selon un nouveau bilan annoncé vendredi 5 janvier par le ministère de la Santé du Hamas, 22 600 personnes ont été tuées à Gaza depuis le début de la guerre, le 7 octobre.
Les morts sont en majorité des femmes, des adolescents et des enfants. On dénombre près de 60 000 blessés.