La crise sociopolitique engendrée en 2015 au Burundi par le troisième mandat controversé de feu l’ex-président Nkurunziza avait provoqué des sanctions de la part des Etats-Unis.
Jugeant que la situation politique du pays s’est améliorée depuis un an et demi avec l’élection du nouveau président Évariste Ndayishimiye, les Etats-Unis ont décidé à travers un décret d’annuler ces sanctions.
Ils relèvent notamment le transfert du pouvoir après les élections de 2020, une réduction de la violence ainsi que des réformes engagées par Évariste Ndayishimiye.
Cependant, la Commission d’enquête des Nations unies sur le Burundi indique dans son dernier rapport que beaucoup reste à faire en ce qui concerne la situation des partis d’opposition, des journalistes et des ONG.