Entre autres questions fondamentales en Afrique de façon générale, et dans la sous-région en particulier, les sujets en lien avec la démocratie et l’alternance font débat. Dans plusieurs pays, les présidents violent les constitutions pour faire des mandats jugés de trop.
Grâce à des constitutions modifiées, le président togolais, Faure Gnassingbé se prépare éventuellement pour un quatrième mandat et l’ivoirien Alassane Ouatara, pour un troisième; tous en 2020.
Au Niger par contre, l’actuel président, Mahamadou Issoufou entend respecter la Constitution et libérer le plancher en 2021.
« Ma décision de respecter la Constitution et de ne pas me représenter est irrévocable », a confié Mahamadou Issoufou au cours d’une interview accordé à Jeunes Afrique.
A la cérémonie d’ouverture du sommet sur le constitutionalisme pour la consolidation de la démocratie en Afrique, le chef de l’Etat du Niger a réaffirmé sa croyance en la nécessité de l’alternance démocratique, qui permet la respiration démocratique.
Mahamadou Issoufou pour rappel, est arrivé à la tête du pouvoir en remportant le scrutin présidentiel de 2011 avec 57,95 % des voix.