L’Algérie souhaite reprendre une place prépondérante dans le processus de paix au Mali. C’est ce qui ressort en tout cas de la dernière visite du ministre des affaires étrangères algérien, Ramtane Lamara au Mali.
Autrefois acteur clé du processus de paix enclenché au Mali, l’Algérie a perdu son influence avec la création de la force conjointe onusienne du G5 Sahel.
A partir de cet instant, le Cemoc, la structure militaire et de sécurité sous-régionale créée par Alger ne fonctionne quasiment plus.
Désormais, après l’annonce du retrait des forces françaises de la force Barkhane des localités de Kidal et de Tessalit, deux localités situées au Nord du Mali à la frontière avec l’Algérie, les autorités algériennes comptent reprendre leur place dans le processus de sécurité et de paix au Mali.
C’est à cet objectif que répond la dernière visite du chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamara à Bamako il y a quelques jours.
Accompagné du diplomate Boudjemâa Delmi, président du Comité de suivi de l’accord de paix d’Alger, le ministre des affaires étrangères de l’Algérie a rencontré les autorités maliennes.
Ce dernier a également participé à une réunion de la médiation internationale dans la crise malienne et a notamment annoncé selon les sources de RFI que son pays pourrait investir pour accélérer la mise sur pied de l’armée malienne reconstituée, composés d’éléments des troupes régulières et d’ex-rebelles.
Par Henri AKODO