Accusé de tenter de rester au pouvoir, après le report de la présidentielle, Macky Sall, lors du premier Conseil des ministres le 7 février 2024, a répété sa décision de ne pas vouloir prendre part à la prochaine élection présidentielle du Sénégal.
« Ce n’est pas celui qui a cherché à raccourcir un mandat de 7 ans qui va essayer de grignoter 10 mois, a commenté le Secrétaire général du gouvernement, Seydou Gueye, au micro de RFI.
« Personne ne doit plus soupçonner le président de vouloir garder le pouvoir« , a-t-il martelé.
Macky Sall a par ailleurs, renouvelé son appel à un dialogue avec tous les acteurs politiques du pays pour « renforcer la crédibilité des institutions » et celle du scrutin.
« Ce qui l’intéresse, c’est d’avoir un scrutin pacifié avec des contestations nulles », a commenté Seydou Gueye.
« Il ne faut pas tomber dans le piège du dialogue », a immédiatement réagi un cadre d’un parti d’opposition.
« La ligne rouge ? c’est le report », affirme celui qui est aussi le mandataire du candidat Bassirou Diomaye Faye.
« Avant tout dialogue, il faut rétablir le principe de l’élection le 25 février », ajoute-t-il.
A rappeler qu’une vingtaine de députés s’apprêtent à saisir le Conseil constitutionnel aujourd’hui dans l’espoir que la plus haute instance juridictionnelle du pays déclare la loi sur le report de la présidentielle au 15 décembre contraire à la Constitution sénégalaise.