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Shoppers buy smuggled counterfeit drugs at the Adjame market in Abidjan, Ivory Coast, in 2007.

Togo: près de la moitié des médicaments vendus dans le pays sont faux

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La prolifération des produits pharmaceutiques de mauvaise qualité devient de plus en plus récurrente sur le territoire togolais. Et il est très difficile à identifier ces produits de contrebande. La ressemblance est tellement soignée que leur producteurs ne laissent presque pas d’effets indésirables quant à la prise même de ses faux médicaments.

La seule chose qui parfois peut attirer l’attention du consommateur est que le médicament ne guérit pas la maladie pour laquelle on la prend.

Près de la moitié des médicaments vendus dans le pays seraient des faux, a révélé l’Ordre des pharmaciens du Togo. Toutefois, il faut noter que les populations les plus exposées à ce fléau sont les pays pauvres dans lesquels nombres de personnes se donnent à l’automédication. La lutte contre ces produits falsifiés n’est plus que jamais engagé.

Une rencontre organisée par le Harvard Global Health Institute, London School of Hygiene and Tropical Medicine et la Fondation Brazzaville, s’est tenu les 27 et 28 mars, à Londres, à la faveur d’une conférence pour débattre de la problématique sur les faux médicaments.

Selon les organisateurs, « la prolifération de médicaments de qualité inférieure ou falsifiée est une cause majeure de l’augmentation de la résistance aux antimicrobiens, ce qui rend les infections dangereuses comme le VIH, la tuberculose et le paludisme plus difficiles à traiter et responsables de graves pertes économiques. La RAM devrait devenir la principale cause de décès d’ici 2050, tuant plus de personnes que le cancer ».

L’Assemblée mondiale de la Santé, organe décisionnel suprême de l’OMS s’est tenu du 21 au 26 Mai à Genèse (Suisse) et s’est penchée sur la question de la prolifération des médicaments de qualité inférieur. L’OIF n’étant pas insensible à la question prévoit également divers activités de sensibilisation des populations de l’Afrique Francophone.

Tout en espérant des actions concrètes du gouvernement pour éviter l’entrée de ses produits sur le territoire national, la population est appelée à la vigilance quant à l’achat et à la consommation des produits pharmaceutiques.




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