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Des centaines de Tunisiens sont descendus dimanche 3 octobre sur l’avenue Bourguiba à Tunis, la capitale pour soutenir le président Kaïs Saïed et notamment le gel de l’Assemblée qu’il a décrété en juillet.
Beaucoup veulent même qu’il aille plus loin : « On demande la dissolution du Parlement, monsieur le président. On vous soutient. On en a assez des intégristes, ils bafouent nos droits et nous affament », raconte un homme présent dans le cortège, au micron de RFI.
« On a fait un rêve tous ensemble en 2011. Des personnes sont mortes pour ce rêve et puis finalement la corruption a tout gangrené. Des gens sont revenus d’exil et ils ont récupéré la révolution tunisienne. J’ai 52 ans et je descends dans la rue aujourd’hui aux côtés de la jeunesse pour lui dire de prendre le relais et de ne pas laisser des mafieux s’emparer du pays », s’indigne un manifestant.
Plus que la simple confiance en Kaïs Saïed, c’est donc une colère très vive envers Ennahdha qui semble offrir au chef de l’État une assise populaire.
Et ce, malgré les critiques sur les risques de dérives autocratiques.
