Bankole Adeoye, le Commissaire du Conseil paix et sécurité a réaffirmé dimanche, le principe de la tolérance zéro concernant les putschs en Afrique, évoquant une situation « très inquiétante » sur le continent.
« Si l’on prend la voix militaire plutôt que politique, la suspension est la sanction numéro un pour les changements anticonstitutionnels« , a-t-il déclaré en marge de la clôture du 37e sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, dimanche 18 février à Addis-Abeba.
Il faisait notamment référence six pays suspendus pour s’être écarté de la voie démocratique.
« C’est pourquoi le Conseil de paix et de sécurité a appliqué une suspension à six reprises : le Soudan, le Gabon, le Niger, le Mali, la Guinée et le Burkina Faso. Parce qu’ils ont bafoué les valeurs et les principes fondamentaux de l’Union africaine en matière de démocratie au sein de l’UA« , soutient Bankole Adeoye.
A rappeler qu’une trentaine de dirigeants du continent a fait le déplacement dans la capitale éthiopienne, pour évoquer les crises qui secouent l’Afrique.