Depuis l’annonce du retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Cedeao, une vague de réaction secoue l’Afrique. Le premier ministre Burkinabé Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla a justifié une décision « mûrement réfléchie ».
Si cette décision était prévisible au vu des évènements juste après le coup d’Etat de juillet dernier au Niger, elle a pris plus de temps que prévu cette décision.
« Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ont pris la décision historique de se retirer de la Cedeao. C’est une décision mûrement réfléchie et précédé d’une analyse assez approfondi du fonctionnement de l’institution, et des conséquences éventuelles de la sortie », déclare le Premier ministre du Burkina Faso, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla
Les autorités estiment que la CEDEAO ne répond plus à ses objectifs principaux et aux aspirations des populations du Sahel, d’où la création de l’Alliance des États du Sahel (AES).