Les femmes détenues à la prison centrale de Libreville sont vent debout contre le durcissement de leurs conditions carcérales. L’ONG SOS Prisonniers rapporte qu’elles sont en colère contre l’administration pénitentiaire depuis quelques jours déjà.
A l’issue d’une grève d’avertissement qui n’a pas abouti, elles auraient décidé ce mercredi de faire une grève de la faim.
Dans le cadre de la journée mondiale de la lutte contre les violences faites aux femmes, l’ONG SOS Prisonniers fait la lumière sur la révolte de 102 femmes détenues à la prison centrale de Libreville.
Les prisonnières dénoncent entre autres des fouilles qui parfois deviennent des attouchements sexuels, des injures, la malnutrition, la surpopulation ou les difficultés d’accès aux soins médicaux.