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Lancement officiel du secteur Centre de la Force de la MINUSMA à Mopti. Ce secteur permettra une meilleure coordination entre la MINUSMA et les Forces Armées de défense et de sécurité malienne au Centre du Mali, pour mieux protéger les civils et favoriser le retour de l’autorité de l’État et de l’État de droit dans la région de Mopti.

Mali : c’est officiellement fini pour la MINUSMA !

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Clap de fin pour la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) à compter de ce vendredi 30 juin 2023.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté ce 30 juin 2023 une résolution mettant fin à la Minusma. Cette décision fait suite à la demande du gouvernement malien du 16 juin dernier relative au retrait sans délai de la mission onusienne installée depuis 2013.

Le Conseil a, en outre, adopté la résolution 2690 (2023) mandatant la Mission de commencer immédiatement, à compter du 1er juillet 2023, la cessation de ses opérations, le transfert de ses tâches, ainsi que la réduction et le retrait du personnel onusien en toute sécurité, avec l’objectif d’achever ce processus d’ici le 31 décembre 2023.

Avec un personnel de 15 000 personnes, militaires, policiers et civils, déployées dans ses douze bases à travers le Mali, la Minusma est la mission de maintien de la paix la plus meurtrière en cours. Près de 200 casques bleus ont péri durant ces dix dernières années.

Les relations entre la Minusma et le gouvernement de transition du Mali sont devenues tendues ces deux années, les autorités de Bamako reprochant à la Minusma d’être en déphasage avec les réalités du pays. Dans leur entendement, ce devrait une mission offensive contre les groupes armés qui occupent 2012 la moitié nord du pays.

En cohérence avec son mandat, la Minusma a participé durant ces dernières années à la protection des civils notamment dans les régions où l’Etat malien est absent. Également sur les plans social et humanitaire, la mission a un bilan élogieux. Elle a en effet financé des centaines de projets de développement comme la rehabilitation d’écoles, des centres de détention, des hôpitaux. La Minusma a construit pistes d’atterrissage à Kidal, Tessalit, Gao et modernisé l’aéroport de Tombouctou. Des officiels maliens voyagent entre Bamako et les régions du pays grâce aux vols de la mission.

Si le départ annoncé de la Minusma suscite l’euphorie chez des activistes de Bamako, dans le Mali profond, « le retrait de la Minusma est une décision politique dont l’objectif est d’accéder aux desiderata d’activistes dits panafricanistes. J’attends de voir le service après vente », analyse, sous couvert d’anonymat, un enseignant-chercheur à l’université de Bamako.




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