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Pour Choguel Maïga, la démocratie doit venir après la sécurité des populations

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Le Premier ministre du Mali, Choguel Maïga, a séjourné au Burkina Faso la semaine dernière. La mutualisation des forces entre le Mali et le Burkina Faso pour lutter contre le terrorisme et créer de meilleures conditions de vie pour les populations des deux pays était au cœur de cette visite qui s’est achevée dimanche.

Accueilli jeudi à son arrivée à Ouagadougou par son homologue Apollinaire Joachim Kyelem de Tembèla, Choguel Maïga a terminé son séjour en terre burkinabè par un tour dimanche au FESPACO, où le Mali était l’invité d’honneur.

Mais, avant de quitter le Burkina Faso, le Premier ministre malien a échangé avec les premières autorités du pays, notamment sur les questions de sécurité, de développement et de démocratie entre autres. Pour Choguel Maïga, il n’est pas question que le Burkina Faso et le Mali reproduisent les mêmes erreurs que celles qui ont été commises dans beaucoup de pays francophones d’Afrique en ce qui concerne la course effrénée vers la démocratie sans une base solide.

« Nous n’avons pas de problème communautaire, c’est fabriqué ailleurs et des hommes sont instrumentalisés au nom de l’islam tantôt, au nom des ethnies (…) pour distraire nos gouvernements. Nous avons décidé de ne plus être distraits, de nous consacrer sur la contradiction principale : lutter pour la paix des populations, leur donner la sécurité physique, alimentaire, éducationnelle, sanitaire et autres parce que sans sécurité, il n’y a pas de démocratie. La démocratie vient après la sécurité. Nous n’avons pas voulu, le Mali et le Burkina Faso, faire comme dans d’autres pays où pendant 20 ans on a organisé des élections et puis un jour les partenaires ont décidé de partir et on voit les populations s’agripper aux trains d’atterrissages des avions pour quitter leur pays, les dirigeants étant partis avant », a-t-il déclaré dans des propos relayés par Sidwaya.

Pays dirigés par des militaires depuis la chute des régimes civils élus, le Burkina Faso et le Mali ainsi que la Guinée veulent créer une fédération. Malgré les sanctions de la CEDEAO, les trois pays semblent déterminés à changer définitivement de paradigme en termes de régime politique et de gouvernance.




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