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Pour Gabriel Attal, il n’y a pas de lien entre immigration et terrorisme

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L’attaque de Rambouillet continue d’agiter l’actualité politique française. Pour Gabriel, le porte-parole du gouvernement, il faut éviter de faire systématiquement un lien entre le terrorisme et l’immigration.

Dimanche, Gabriel Attal a déclaré qu’il « refusera toujours de tirer un trait entre immigration et terrorisme » après le meurtre d’une fonctionnaire de police à Rambouillet, estimant que certains discours à droite « visent à dresser les gens les uns contre les autres ».

« C’est un fait que l’agresseur est issu de l’immigration, qui est entré dans notre pays clandestinement, qui a été régularisé, mais moi ce que je refuserai toujours, c’est de tirer un trait entre immigration et terrorisme », a-t-il déclaré dans Questions politiques, une émission de France inter/France info/Le Monde.

L’auteur de l’attaque du commissariat de Rambouillet un ressortissant tunisien de 36 ans, arrivé clandestinement en France en 2009 où il vivra jusqu’à la régularisation de sa situation en 2019. Pour la droite française, il y a bel et bien un trait entre le terrorisme et l’immigration. La présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse  a affirmé dimanche qu’il fallait « cesser de nier le lien entre terrorisme et immigration, il y a un lien, notamment avec l’immigration la plus récente ». Avant elle, c’est Marine Le Pen avait notamment accusé le gouvernement de «  laxisme  » sur les questions de sécurité. «  Les Français sont encerclés par la délinquance et la criminalité  » et «  c’est un tour de vis dont le pays a besoin pour être à nouveau en sécurité  », avait-elle déclaré.

Réagissant à ces prises de position, Gabriel Attal, qui a qualifié la présidente du Rassemblement national (RN) de « vautour« , a dénoncé, chez certains à droite, « un discours qui consiste à dire qu’immigrés égale terrorisme », « qui vise à dresser les gens les uns contre les autres, à attiser la haine dans notre pays et qui au final ne sert pas l’intérêt et la protection des Français ».

Emmanuel Macron, qui était à Ndjaména pour les obsèques d’Idriss Déby Itno au moment du meurtre de la policière, a promis la fermeté face au terrorisme.

Sauf que devant ce mal qui prend dangereusement racines sur le sol français, le gouvernement LREM mène la guerre beaucoup plus sur le terrain des discours que sur le terrain, se perdant parfois dans des terminologies dans la désignation du mal qu’il a visiblement du mal à nommer.




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