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Sénégal et AES, des cailloux dans la chaussure de la CEDEAO

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Au Sénégal, la nouvelle date du scrutin présidentiel fixée au 15 décembre 2024 après le vote d’un projet de loi ce 5 février au Parlement jette le pays dans une situation sociopolitique tendu. Une nouvelle crise que devra gérer la CEDEAO alors qu’elle n’en a pas encore fini avec le cas du retrait des pays de l’Alliance des Etats du Sahel.

L’institution sous-régionale dit « suivre avec préoccupation l’évolution de la situation au Sénégal » et « déconseille toute action ou déclaration » pouvant aller « à l’encontre » de la Constitution et « encourage » la classe politique à « rétablir le calendrier électoral ».

Dans un communiqué diffusé ce mardi 6 février, la Cédéao promet de prendre « toutes les mesures nécessaires pour accompagner » le Sénégal et « maintenir » sa « tradition démocratique » pendant qu’un appel à la grève générale est lancé pour jeudi 8 février prochain.

Pour Baba Dakono, chercheur à l’Observatoire citoyen sur la gouvernance et la sécurité (OCGS) à Bamako, interrogé par Rfi : « de nombreux acteurs africains ont toujours dénoncé le fait que la Cédéao n’intervenait pas quand il y avait des mandats présidentiels qui allaient au-delà du mandat initialement prévu par la Constitution. On a vu des chefs d’État qui ont modifié la Constitution pour faire des troisièmes mandats. (…) Aujourd’hui, l’organisation est peut-être placée face à son destin (…) ».




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