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Togo : il était une fois Gnassingbé Eyadéma… citations et anecdotes !

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Il y a 15 ans, Gnassingbé Eyadéma, ancien président togolais qui laissa son fauteuil à l’actuel, -son fils Faure Gnassingbé-, quitta ce monde. Haut de ses 69 ans, le « Grand Baobab » a dirigé le pays pendant près de quatre décennie (38 ans) avant de passer de vie à trépas, alors encore en fonction.

La voix tremblante, le Premier ministre d’alors Koffi Sama confirme dans la soirée du 5 février, le décès d’Eyadéma évoquant une « catastrophe nationale ».

Souffrant, le tirant était transporté d’urgence à bord d’un avion en destination Tel Aviv en Israël quand une crise a eu raison de lui.

Quinze ans après, le grand homme demeure dans la mémoire des Togolais. Citations et anecdotes, voici aussi ce qui à marqué l’existence de « Baba ».

Voici quelques anecdotes, tics et proverbes qui ont marqué le règne du Feu Eyadema (13 janvier 1967 – 5 février 2005 ) :

1. «Quand un doigt de la main est malade, c’est tous les autres qui souffrent»

2. «Je maudis cette équipe et cette modification la suivra toute sa vie»

Modification ou malédiction ? En tout cas, l’homme puissant a parlé, quitte à celui qui va le corriger !

3. «Je mourrai de ma propre mort»

4. «On ne peut pas danser et s’apprécier à la fois»

5. «Je vous dis, n’est-ce pas, qu’on ne piétine pas deux fois les testicules d’un aveugle»

6. «Il y’a deux types de togolais dans notre pays : des togolais à part entière et des togolais entièrement à part»

7. « Lorsque la case de votre voisin brûle, il faut l’aider à l’éteindre afin d’éviter que les flammes ne s’étendent vers vous»

8. «Un bien mal acquis, est un mal bien acquis»

Ces derniers rapportés par http://davidkpelly.over-blog.com/

9. Quelques années après sa prise du pouvoir, Eyadema, très jeune en ces temps, participait à un sommet des chefs d’Etat africains et européens en Belgique. On lui donna la parole. « Mes chers collègues, commença-t-il, celui qui a la diarrhée n’a pas peur de l’obscurité… » Les présidents européens, paraît-il, n’auraient rien compris de ce proverbe et auraient commencé à se regarder, ébahis. En effet, le proverbe de notre père de la nation était un peu déplacé dans ce cadre. Il avait oublié ou ignorait que les Européens n’avaient pas besoin de faire des centaines de mètres de trajet de leur maison pour aller faire leurs besoins comme cela se faisait dans son Pya natal où on devait aller se libérer dans la brousse ou sur un dépotoir, loin de sa maison. Le Blanc qui veut faire ses besoins n’a rien à voir avec l’obscurité, il allume son ampoule et va dans les toilettes, à l’intérieur de son appartement ! Pauvre papa Eyadema !

10. Lors d’une visite rendue à un de ses homologues européens, le président Eyadema serait tombé sur une femme très belle, et qui appartenait à son hôte. Dragueur hors pair, Gnass Père ne pouvait pas quitter la femme sans lui avoir glissé au moins un seul mot doux. En quittant son hôte, il murmura à la femme, en serrant la main à cette dernière : « Mélon wo » Je t’aime dans un dialecte du Togo –. Quand son hôte, qui le connaissait très bien sur ce point-là, lui demanda, la mine froncée, ce qu’il racontait à sa dulcinée, Papa Eyadema répondit qu’il était en train de dire au revoir à la femme dans son dialecte ! Au revoir en kabyè, c’est quand même pas « Mélon wo » ! Ou bien ?

11. Papa Eyadema, raconte-t-on, avait une préférence très particulière pour les bobarabas, c’est-à-dire les nanas aux derrières bien dégagés. Et quand il se retrouvait dans sa couche avec une de ces dames aux grosses fesses – souvent arrachées à ses collaborateurs -, il lui murmurait avant le début des hostilités : « Ô femme, fais-moi monter sur ta montagne de Sion, pour que je puisse voir dans la vallée, cette vallée pleine de merveilles et de surprises. Fais-moi monter sur ta montagne, pour que je puisse voir toute la beauté de Jérusalem. Car beaucoup de choses me répugnent ici-bas, et j’ai besoin de m’élever. Fais-moi donc, femme montagne, monter sur ta montagne sainte. » Belle poésie non ? De quoi décerner un prix spécial de mérite à cet ancien champion d’évala subitement devenu Baudelaire !

12. « Baba lé von yovovia, baba lé von yovovia… » « Baba a peur du petit Blanc, baba a peur du petit Blanc ». Tout le monde se rappelle ce refrain qui fit le tour de toutes les bouches à Lomé et dans les autres villes du Togo durant les années des chemins de croix ! Eyadema avait peur de Gilchrist, son opposant légendaire, disait la chanson. Cela, bien évidemment, mit le baba sur ses nerfs. Il fit loger une balle dans les reins de son opposant qui arriva à s’échapper du pays en catastrophe. Quand la nouvelle de la blessure de son opposant et sa fuite fut rapportée à Eyadema, il se mit à chanter et à danser « Yovovia lé von baba, yovovia lé von baba », « le petit Blanc a peur de baba, le petit Blanc a peur de baba »

13. L’équipe nationale togolaise de foot venait de perdre un match contre un pays voisin sur un score humiliant. Quand la nouvelle fut rapportée à Eyadema, grand fan du foot, il piqua une colère d’enfer et hurla « Mais pourquoi l’entraîneur n’avait-il pas fait jouer Zidane ? ». On lui fit savoir que Zidane n’était pas un joueur togolais mais français. « A quoi sert donc la coopération entre le Togo et la France ? », hurla le boss en donnant un grand coup de pied au ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.




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