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Xénophobie en Afr. du Sud : quand le football se mêle à la lutte

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Le vent de xénophobie qui souffle sur l’Afrique du Sud indigne au plus haut point la population africaine qu’importe le secteur d’activité. Outre les gouvernants et dirigeants politiques ainsi que d’autres personnalités qui ont dénoncé ces violences xénophobes, les acteurs du football brisent le silence.


Après la Zambie, c’est au tour de Madagascar d’agir, les malgaches ont purement et simplement annulé le match amical prévu avec l’équipe sud-africaine. L’annonce a été faite par la fédération sud-africaine de football sur son compte Twitter stipulant que la fédération malgache de football a annulé sa participation « sans en préciser la raison ».


Pour cette rencontre, le coach Molefi Ntseki appelait les supporters à venir massivement au stade pour communier avec leurs « frères et sœurs africains ». La fédération sud-africaine qui espérait profiter de ce match amical pour promouvoir l’amour, la paix et la solidarité s’est retrouvé devant le fait accompli.


Il faut souligner que les malgaches ont suivi les zambiens qui, quelques jours plutôt ont refusé d’accueillir les Bafana-Bafana à Lusaka, protestant ainsi contre les violences xénophobes au pays de Nelson Mandela.


Depuis le début des heurts et violences par lesquels les sud-africains s’en sont pris à leur autres frères et sœurs africains, on compte déjà 10 morts. Malgré les multiples appels, les violences continuent. Le président nigérian Muhammadu Buhari pour sa part a mis à la disposition des ressortissants nigérians vivant en Afrique du Sud , les grands victimes des violences, un avion pour le rapatriement de ces derniers. Comme le dit l’adage, on n’est mieux que chez soi.


Toutefois, certains déplorent ces violences entre frères du même continent en ce 21ème siècle. Pour d’autres, cette situation ne vient que confirmer la ‘’paresse manifeste’’ des sud-africains.




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