Invité à répondre des accusations de corruption qui pèsent sur sa personne, un ancien vice-président du Zimbabwe, sous le règne de Robert Mugabe, a fuit la police.
Phelekezela Mphoko, a refusé lundi de répondre aux questions de la police qui le soupçonne d’abus de pouvoir, a appris l’AFP auprès de la Commission nationale anti-corruption (ZACC).
Attendu lundi dans les locaux de la police de Bulawayo, pour répondre de ces accusations, Mphoko, 79 ans, a brillé par son absence.
« Mais quand nos enquêteurs se sont approchés de son véhicule, il a pris la fuite à toute vitesse », a rapporté à l’AFP un porte-parole de la ZACC, John Makamure qui ajoute: « Il est désormais considéré comme un fugitif ».
L’ex vice-président de Mugabe est accusé d’avoir ordonné à la police la remise en liberté de deux responsables d’entreprises publiques qui avaient été arrêtés.
Interrogé, son avocat a soutenu qu’il avait accepté de signer une déposition à la police mais a pris la fuite en apprenant que les policiers voulaient le placer en détention.
« Il est reparti et se trouve à présent chez lui », a rassuré son avocat, Zibusiso Ncube.