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Déclarés « persona non grata » au Burkina Faso, pour « activités subversives », trois diplomates français, dont deux conseillers politiques à l’ambassade de France à Ouagadougou, ont reçu l’injonction de quitter le territoire dans les prochaines 48 heures.
La décision est contenue dans un courrier, en date du 16 avril 2024, adressé à l’ambassade française par le ministère burkinabè des Affaires étrangères.
On ne connaît pas encore les détails de ce qui leur est reproché.
Ce que l’on sait, c’est que ces trois diplomates français ont mené ces derniers temps un travail classique de diplomate, en rencontrant notamment des organisations de la société civile, des influenceurs, des hommes d’affaires et des chefs d’entreprise.
Selon RFI, des rencontres auraient également été organisées avec des médias burkinabè.
Des médias qui, selon une source, n’étaient pas dans la droite ligne de la junte, tout comme les organisations de la société civile rencontrées.
Les autorités en auraient-elles pris ombrage ? C’est ce qui se murmure, côté français.
