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L’eau douce de la planète est aujourd’hui polluée par les activités humaines et les perturbations liées au changement climatique. Les Nations unies tirent la sonnette d’alerte d’une possible rareté de cette ressource vitale dans les prochaines années. Une conférence est organisée à cet effet à New York afin de définir un programme d’action mondial pour l’eau.
Le dernier sommet mondial sur l’eau douce a été organisé en 1977. 46 ans après, le changement climatique et ses conséquences diverses imposent une prise de conscience de l’importance de l’eau devenue une question vitale pour l’humanité.
Ce sommet mondial de l’eau qui s’ouvre ce mercredi 22 mars à New York vise à améliorer la gouvernance mondiale de l’eau en vue d’atteindre le sixième objectif de développement durable, à savoir l’accès universel à l’eau potable et aux services d’assainissement, d’ici 2030. Or, 2030, c’est pratiquement dans 7 ans.
Alors que plus de deux milliards de personnes dans le monde n’ont pas un accès correct à l’eau potable et que la moitié de la population mondiale ne bénéficie toujours pas d’un service d’assainissement satisfaisant, l’Organisation des Nations Unies prévient qu’il faut se préparer à une crise de « l’eau douce ».
Les mercredi 22 et jeudi 23 mars à New York, l’ONU compte d’abord inciter les pays à mettre en place des budgets concrets pour l’assainissement, la résilience aux inondations et aux sécheresses.
Encourager une coopération transfrontalière en partage de l’eau essentiellement en Afrique d’autant que 90% des ressources en eau sur le continent sont transfrontalières reste le second défi de cette conférence.
