BizME.fr Freelances, plus forts ensemble.
Accueil / Affaires / L’Allemagne agit pour apprivoiser Facebook, inspiré par sa propre histoire de haine

L’Allemagne agit pour apprivoiser Facebook, inspiré par sa propre histoire de haine

Partagez ceci :
Le pays puise dans son passé et ouvre la voie à la résolution de l’un des problèmes les plus urgents auxquels sont confrontées les démocraties modernes: comment réguler le plus grand réseau social du monde.

En Inde, sept personnes ont été battues à mort après un faux message viral sur la filiale Facebook WhatsApp.
Au Myanmar, la violence contre la minorité Rohingya a été alimentée, en partie, par la désinformation diffusée sur Facebook.
Aux États-Unis, le Congrès a appelé le directeur général de Facebook pour témoigner de l’incapacité de la société à protéger la vie privée de ses utilisateurs.
Alors que le monde se confronte à ces forces croissantes, l’Europe et l’Allemagne en particulier sont devenues les régulateurs de facto de l’industrie, exerçant une influence au-delà de leurs propres frontières.

Gerd Billen, the secretary of state for Germany’s Ministry of Justice and Consumer Protection, says that data protection is a fundamental right.CreditGordon Welters for The New York Times

La répression numérique de Berlin contre le discours de haine, qui a pris effet le 1er janvier, est surveillée de près par d’autres pays.

Et les responsables allemands jouent un rôle majeur derrière l’une des mesures les plus agressives prises par l’Europe pour contenir les entreprises technologiques, des règles strictes sur la confidentialité des données qui entreront en vigueur dans l’Union européenne le 25 mai et provoquent des changements globaux.
« Pour eux, les données sont la matière première qui leur rapporte de l’argent », a déclaré Gerd Billen, secrétaire d’Etat au ministère allemand de la Justice et de la Protection des consommateurs.
« Pour nous, la protection des données est un droit fondamental qui sous-tend nos institutions démocratiques. »
Désormais, les entreprises qui ne parviennent pas systématiquement à supprimer le contenu «manifestement illégal» dans un délai de 24 heures s’exposent à des amendes pouvant atteindre 50 millions d’euros.

La Rédaction




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Traduction »