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L’Observatoire du travail indépendant s’impose comme le think tank de l’emploi francophone

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L’Observatoire du travail indépendant (OTI) peaufine ses recommandations sur l’émergence de nouvelles formes de travail. Ses conclusions doivent être adressées aux pouvoirs publics.

Constatant la progression des différentes formes d’emploi indépendant ainsi que de l’absence d’un travail analytique et prospectif sur ce phénomène, des acteurs du secteur et des experts économiques, académiques, politiques et syndicaux – dont le président de l’Union des auto-entrepreneurs François Hurel, les avocats Emmanuelle Barbara et Jacques Barthélémy, le président du Cercle des économistes Jean-Hervé Lorenzi ou encore le président du groupe Didaxis Hiworkers Guillaume Cairou – ont décidé de créer l’Observatoire du travail indépendant (OTI). “C’est une initiative unique en France, ayant vocation à adapter l’emploi à l’économie du futur ».

 

Guillaume CAIROU, PDG de DIDAXIS, un entrepreneur engagé et un visionnaire de l’emploi

François HUEL, un acteur historique du statut d’auto-entrepreneur, aux commandes

Les travaux de la structure, lancée en mars notamment par François Hurel, président de l’Union des auto-entrepreneurs, Dominique Restino, président de la CCI Paris, et l’avocate Emmanuelle Barbara, associée gérante du cabinet August Debouzy, sont suivis de près par Franck Morel, conseiller social travail-emploi-formation à Matignon, et par Claire Scotton, dircab adjointe de la ministre Muriel Pénicaud. Plusieurs élus sont aussi membres du comité général de l’OTI à l’instar du sénateur Les Républicains (LR), Alain Milon, président de la commission des affaires sociales, et du député LR Stéphane Viry, membre de la commission des affaires sociales à l’Assemblée.

Pour faire son rapport, attendu fin juin, l’OTI a déjà auditionné Cyril Cosme, directeur du bureau de l’Organisation internationale du travail (OIT) pour la France, l’économiste Bernard Gazier, le statisticien Damien Babet ou encore Michel Héry, responsable de la mission veille & prospective de l’INRS (Institut national de recherche et de sécurité).

 

Les fondateurs de l’OIT

 

Une ambition stratégique pour pour l’emploi

L’OTI a l’ambition de devenir une institution de référence pour appréhender les enjeux économiques, sociaux et sociétaux liés au développement du travail indépendant. Il se fixe comme objectif de collecter et mesurer les données caractérisant le travail indépendant et ses évolutions afin d’avoir une photographie réelle du travail indépendant en France et à l’étranger”, explique Guillaume Cairou. Pour mener à bien ses missions et élaborer des préconisations aux pouvoirs publics, l’OTI a déjà lancé une série d’auditions auprès d’acteurs institutionnels et privés, français et internationaux, pour récolter leurs avis, leurs expertises et leurs expériences (comme par exemple les économistes Jacques Attali et Bernard Gazier, les sociétés Deliveroo et Uber ou encore la Fédération des employeurs-particuliers).

L’ensemble des préconisations seront ensuite soumises au regard des travailleurs indépendants dans le but d’améliorer leur qualité et leur pertinence”, indique Guillaume Cairou, qui précise que l’OTI ne cherche pas à opposer salariat et travail indépendant mais à mener une “réflexion doctrinale sur le droit à l’activité professionnelle, prenant en compte les différents degrés d’autonomie des travailleurs indépendants”.

L’événement Furtureofwork :

L’Observatoire du travail indépendant vous convie à #futureofwork, un événement consacré aux nouvelles formes d’emploi indépendant.

https://www.travailindependant.org/2018/08/07/levenement-futureofwork/

En présence de Muriel PENICAUD, ministre du Travail, acteurs et experts économiques, académiques, politiques et syndicaux partageront leur regard sur la mutation des formes de travail. Des témoignages de micro-entrepreneurs, de salariés portés, de travailleurs de plateformes enrichiront les débats.

Le travail en questions :

Quel impact sur l’insertion professionnelle et les territoires ? Quel socle de droits attachés à la personne et transférables d’une activité à une autre ? Quelle mobilité et quelles passerelles entre les formes d’emploi ? Quels leviers économiques et réglementaires à mettre en oeuvre pour développer les nouvelles formes d’emploi indépendant ? Quelle forme de dialogue social ?

En savoir plus : https://www.travailindependant.org/




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